Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

healing book coréen - Page 2

  • Le Courrier de la Boîte Postale 110 de Lee Do-Woo

    Imprimer
    • le courrier de la boîte postale 110, lee do-woo, feel good book, healing book, Corée du Sud, littérature coréenne, hanguk, Korea litMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Courrier de la Boîte Postale 110 ?

       "J'ai adoré le précédent roman de l'autrice publié chez Decrescenzo, l'Odeur des Clémentines Grillées (qu'elle a en fait écrit après celui-ci), il était donc hors de question que je passe à côté de cette nouvelle sortie et je remercie l'éditeur de me l'avoir envoyée."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Gong Jin-seol, scénariste à la radio, préfère vivre une vie tranquille que se bercer de faux espoirs. Mais sa rencontre avec Lee Geon, son nouveau producteur, va l'aider à s'ouvrir peu à peu et peut-être même à se faire à nouveau confiance..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "La première chose que j'ai apprécié dans ce roman, et c'était déjà le cas avec le précédent de l'autrice, c'est qu'il se démarque complètement du schéma maintenant classique des romans légers asiatiques, qui se ressemblent tous et dont la plupart des éditeurs ont décidé de nous inonder sans grande distinction de qualité. Pour autant, si vous lisez d'autres avis sur celui-ci, je ne doute pas que les mots que vous retrouverez sans cesse sont la douceur, la délicatesse et la lenteur aussi. Parce que oui, c'est une histoire qui prend son temps, qui suit ses héros dans leur quotidien et dans toutes les petites étapes qui vont les amener à mieux se connaître, à se rapprocher et à s'ouvrir à l'autre. C'est une forme d'écriture que j'ai déjà croisé dans la littérature coréenne, et parfois ailleurs aussi bien sûr, et que j'aime décidément de plus en plus. Elle convient aussi mieux je pense à deux héros qui ont dépassé la vingtaine et aux secondes chances mais surtout, ce n'est pas le genre de roman où l'on vous fait croire aux hasards miraculeux et où l'on minimise les obstacles et les blessures. Je garde quand même une petite préférence pour l'Odeur des Clémentines Grillées mais une fois encore, j'ai été très touchée par les personnages de l'autrice, j'ai apprécié la présence des saisons qui passent et j'ai aimé le milieu dans lequel l'intrigue évolue, ici la radio. En revanche, j'avoue que j'ai longtemps attendu un lien plus fort avec son titre sans le trouver."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je pense que c'est le genre de roman que j'aimerais prendre le temps de relire un jour et qui me laisse indéniablement un sentiment de réconfort. J'espère que l'autrice continuera à nous proposer d'aussi jolies histoires et que Decrescenzo continuera à les traduire pour nous."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Le Courrier de la Boîte Postale 110" ?

    Catégories : Lire en Légèreté 0 commentaire
  • Les Petits Pains de la Pleine Lune de Gu Byeong-Mo

    Imprimer
    • les petits pains de la pleine lune, gu byong-mo, littérature coréenne, healing books, Corée du Sud, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Petits Pains de la Pleine Lune ?

       "Ce livre sort en anglais avec une couverture qui surfe sur la tendance des 'healing books' coréens et comme ce n'est pas vraiment l'image que je me faisais de cette lecture, j'ai pensé que c'était l'occasion de le découvrir pour me faire ma propre opinion."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Abandonné par sa mère, harcelé par sa belle-mère et ignoré de son père, le jeune héros finit par s'enfuir de chez lui et se réfugier dans la pâtisserie de son quartier, ouverte même la nuit. Mais derrière son patron bougon pourrait bien se cacher un sorcier..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Alors oui, une partie de l'intrigue se déroule dans une pâtisserie et oui, il y a de la magie mais ça ne suffit pas à en faire un 'healing book' et prétendre le contraire, c'est s'exposer à décevoir le lecteur alors que le roman est pourtant très bon. J'ai adoré le premier tiers, la partie réaliste, celle où l'on apprend à connaître le jeune héros pour lequel j'ai tout de suite eu beaucoup d'empathie. Tout n'est pas facile à lire, les épreuves qu'il a traversé sont terribles, mais on ne s'appesantit pas non plus dessus. J'ai aussi aimé la magicien, le four qui n'en est pas un, la fille-oiseau mais il m'a manqué un petit quelque chose dans cette partie deles petits pains de la pleine lune,littérature coréenne,healing books,corée du sud,hanguk,passion corée,gu byeong-mo l'histoire, une vraie évolution, un sens, une explication. Puis on revient à la réalité, plus terrible que jamais, à laquelle on ne peut pas échapper."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je referme ce livre avec un grand sentiment de perplexité. À part nous rappeler que la vie est dure et qu'il faut assumer ses choix, et franchement ça me paraît difficile à oublier, je ne suis pas sûre d'avoir compris quel était son objectif ou son message. Et pourtant, j'ai aimé tout ce que j'ai lu. Je crois qu'il n'y a que la littérature coréenne pour m'inspirer des sentiments aussi ambivalents."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans de Gu Byong-Mo ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Les Petits Pains de la Pleine Lune" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie de You Yeong-Gwang

    Imprimer
    • le magasin qui n'ouvre que les jours de pluie, you Yeong-gwang, feelgood book, feelgood coréen, healing book, littérature coréenne, littérature jeunesse, Corée du Sud, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie ?

       "Je peux dire que l'attente fut longue pour découvrir ce récit, et jalonnée de rebondissements. D'abord annoncé en anglais, commandé mais jamais reçu, puis en français, juste après la fin de ma longue collaboration avec Robert Laffont, j'ai été plus qu'heureuse qu'on me l'offre finalement en numérique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Une rumeur se répand dans la ville. Si vous écrivez au magasin des Gobelins le récit sincère de vos malheurs, vous recevrez une invitation à vous y rendre le premier jour de la mousson ainsi que l'occasion de changer votre vie. Serine n'a rien à perdre alors elle va tenter sa chance..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avec tous ces rebondissements et ces mois d'attente, j'ai eu le temps de voir passer quelques avis, plutôt mitigés, sur ce roman et cela m'a permis je pense de revoir mes attentes à la baisse. Je savais également qu'il s'agissait d'un récit fantastique et jeunesse (là où j'aurais préféré me retrouver ancrée dans la Corée pour ma part) et le prenant pour ce qu'il est, je l'ai trouvé sympathique. C''est mignon, c'est bien traduit et c'est divertissant. Selon moi, cela s'adresse au 12/14 ans en terme d'écriture, d'aventures et de leçons de vie. Ne vous attendez pas donc à y faire de grandes découvertes. Si vous n'en demandez pas plus, vous appréciez certainement cette lecture mais pour ma part, j'aurais aimé que ce soit moins cousu de fil blanc et plus approfondi, moins manichéen. J'aurais aimé que l'on prenne plus le temps de connaître chaque personnage et me sentir émotionnellement liée à eux. Et comme ce ne fut pas le cas, les scènes qui auraient du m'émouvoir m'ont laissée plutôt indifférente malheureusement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si la morale de l'histoire est positive, j'ai trouvé la fin bien amère tout de même, ce qui ne m'étonne finalement pas tant que ça pour un roman coréen mais qui ne colle pas tellement au côté fantastique et jeunesse du reste du récit."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie" ?